Note de conjoncture intermédiaire 1er semestre 2019 en Haute-Vienne - Logement

Publiée le 28 novembre 2019
Note de conjoncture intermédiaire 1er semestre 2019 en Haute-Vienne - Logement

Des taux d’emprunt toujours plus bas, des rendements locatifs enviables par rapport aux autres formes de placements, la conjoncture immobilière bénéficie toujours d’un bel alignement des planètes. La demande des ménages bénéficie pleinement du dynamisme de l’offre bancaire et de la baisse inédite des taux d’apport personnel exigés.

Cette baisse des exigences bancaires en matière d’apport personnel a permis d’élargir le marché sur tout le territoire métropolitain, comme jamais auparavant. La fluidité du marché s’étant considérablement améliorée ces dernières années grâce au développement des solutions numériques, c’est un nouveau paysage qui s’est dessiné. Cependant, il n’est pas encore possible de savoir s’il est là pour durer. 

A la fin du mois de juillet, sur douze mois glissant, le nombre de transactions, selon la FNAIM, a battu un record à 985 000 ventes. La perspective du million de ventes sur l’ensemble de l’année  2019, en France, paraît atteignable. La progression annuelle serait alors de 2,7 %. Les 694 000 ventes réalisées, au creux de la vague en 2014, situent le niveau de l’embellie.

L’ensemble des régions profite de cette dynamique, même si bien entendu ces chiffres synthétiques ne traduisent pas des disparités régionales.

En Haute Vienne, le nombre de ventes immobilières, lui aussi, devrait battre tous les records. En plus de ces conditions de crédit exceptionnelles, Limoges et sa région bénéficient d’un marché immobilier financièrement accessible. Souvent sur le podium des villes les plus rentables pour l’investissement locatif, Limoges devrait consolider sa position en 2019. En effet, le rebond de la demande locative constaté en 2018, semble s’amplifier.

Le secteur de la construction de maisons individuelles confirme son redressement. Néanmoins, il ne bénéficie pas de cette dynamique et le nombre de permis de construire devrait être au même niveau que celui de l’année précédente. Le niveau des prix des logements existants et les réformes gouvernementales (PTZ et APL accession) ont empêché le rebond espéré. Le rebond du secteur reste dépendant du niveau de croissance des prix du marché et de la revente, mais aussi de l’impact des nouveaux PLU qui restreignent les zones à urbaniser.